Les logiciels informatiques font désormais partie intégrante du matériel du diagnostiqueur immobilier. Ils lui permettent de réaliser des rapports plus complets, de façon efficace et rapide. Cette acquisition reste un investissement important. Deux solutions s’offrent aux diagnostiqueurs : la licence annuelle classique ou le paiement à l’usage, une nouveauté dans la profession. A chacun sa solution !
LES FACTEURS DE CHOIX DES LOGICIELS
- Le marché et le coût : avec la baisse du marché de l’immobilier, celui du diagnostic est quelque peu ralenti. Pour un diagnostiqueur qui s’installe chaque investissement est d’autant plus mûrement réfléchi.
- La règlementation. Le métier de diagnostiqueur immobilier est relativement récent, et la règlementation en perpétuelle évolution : diagnostic plomb pour les locations en août 2008, diagnostic électrique en janvier 2009, superficie habitable dans les locations (loi Boutin) en mars 2009. La liste des diagnostics s’allonge et les attentes en termes de rapport évoluent.
- L’évolution du matériel informatique est également à prendre en compte puisque les logiciels changent vite mais les équipements avec lesquels ils sont compatibles aussi (tablette PC, matériel de prises de mesures…)! Il est par exemple important de pouvoir s’adapter aux différents types de formats d’édition de rapport.
- L’utilisation : elle est propre à chaque professionnel, si l’activité du diagnostic représente ou non son cœur métier. Le principal est que le logiciel n’impose pas une méthode de travail mais s’adapte à la méthode que choisit le diagnostiqueur.
- L’efficacité et la productivité : chaque logiciel a ses fonctionnalités, plus ou moins faciles d’accès. Plus l’utilisation du logiciel sera simple, plus le diagnostiqueur sera efficace et donc productif. Par ailleurs, l’exigence de détail n’est pas la même suivant le type de mission réalisée.
LES FONCTIONNALITES
Avant de se lancer dans l’achat, il est important de s’assurer des fonctionnalités du logiciel choisi.
Certains logiciels proposent :
- Organisation, préparation, facilité d’exécution des missions
- Traitement des échantillons d’analyses
- Sortie des rapports
- Archivage et transfert des missions, envoi électronique, facturation…
- Dessins de croquis, intégration de photos, importation des mesures automatique…
- Extranet des clients: une partie du site internet de l’utilisateur est sécurisée et interfacée avec le logiciel pour la saisie des ordres de mission et la présentation des rapports sur internet.
Par ailleurs, il faut savoir quels types de diagnostics pourront être réalisés, en prenant notamment en compte les dernières règlementations en vigueur ainsi que les diagnostics de diversification qui permettent au diagnostiqueur d’élargir son activité.
« PAYER UNE LICENCE » ou « PAYER A L’USAGE »
Il existe différentes solutions de paiement quels que soient les logiciels.
Logiciels de bureautique
Le paiement à la licence se fait généralement de façon annuelle, cependant il existe des formules « tout inclus », des forfaits annuels avec une redevance mensuelle, et des possibilités de payer à la mise à jour. Le pack Microsoft Office est un exemple classique de paiement à la licence.
A l’inverse, il existe des logiciels disponibles en téléchargement gratuit avec un paiement à l’utilisation. Les logiciels à usage de téléphonie sur internet (Skype…) proposent par exemple ce type de services.
Certains logiciels vont jusqu’à offrir des versions gratuites (Google, PDFCreator pour la génération d’un document PDF à partir d’un document imprimable…) et se rémunère à travers d’autres services payants.
Logiciels de diagnostic
Concernant le diagnostic immobilier, nous retrouvons les mêmes types de produits (« payer une licence » ou « payer à l’usage »). Les diagnostiqueurs peuvent ainsi choisir la formule la plus adaptée à leurs besoins. En terme tarifaire le paiement à la licence (utilisation illimitée) devient intéressant à partir d’un certain nombre de rapports.
Les différences :
- Le coût par rapport au produit : le paiement à l’usage permet de lisser sa dépense en fonction de son activité. En cas de baisse d’activité la charge diminue, lors d’une forte activité, le paiement à la licence peut être plus intéressant.
- La période d’essai : dans le cas des logiciels à licence annuelle, il existe des solutions d’évaluation pour quelques semaines le temps de découvrir si le logiciel correspond à ses attentes. Dans le cas des logiciels avec paiement à la consommation, il n’y a plus d’engagement dans la durée.
La vraie contrainte dans un changement de solution est souvent la période d’apprentissage et de formation qui demandera un investissement personnel !
LE COÛT
- Pour une licence à l’année les coûts sont de l’ordre du millier d’euros et les mises à jour annuelles plus proches de quelques centaines d’euros.
- Pour le paiement à l’usage le cout est de moins de 1 € par rapport
Le diagnostiqueur doit donc faire le choix entre besoins, fonctionnalités et coûts. Alors comparez !
Résumé :
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre article Informatique et saisie des rapports.