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L’autocontrôle, un allié pour franchir le cap de la RT2012


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Obligatoire depuis le 1er janvier 2013, la RT2012 représente un saut important à franchir pour le secteur de la construction dans son ensemble. Diviser par trois la consommation d’énergie primaire (de 150 à 50 kWh/m²/an) ne peut s’obtenir sans préparation : les constructeurs notamment, doivent faire évoluer leurs pratiques, ce qui implique beaucoup de travail. Si certains l’ont anticipé et sont opérationnels face à cette révolution, d’autres rencontreront des difficultés.

Réussir le test d’étanchéité à l’air

 

test d'infiltrométrie diagnostic immobilier

La nécessité pour une nouvelle construction de passer et de réussir un test de performance tel que le test d’étanchéité à l’air est une contrainte sans précédent. Cela ne laisse pas de place à l’erreur et à l’approximation.

En cas d’échec, le tir peut être ardu à corriger si un défaut majeur de conception ou de réalisation est en cause, ce n’est évidemment pas au moment de la livraison que l’on peut imaginer recommencer une étape structurante à zéro.

 

D’ailleurs certains donneurs d’ordre publics l’ont bien compris, puisqu’ils intègrent dans leurs clauses techniques la réalisation de mesures d’autocontrôle en phase chantier. Cette pratique pourrait s’étendre aux autres formes de contrats à mesure que les clients finaux comprendront que cela leur apporte une garantie supplémentaire au moment de la livraison.

 

 

S’auto-évaluer pour s’auto-corriger au plus vite

 

Les constructeurs ont tout intérêt à réaliser de leur propre initiative des tests intermédiaires (global ou réduit à une partie du volume), au moins pendant la période où ils éprouvent leurs nouvelles méthodes. Cela leur permettra d’en tirer les enseignements le plus vite possible, à la fois pour le chantier concerné mais également pour ceux en cours et à venir.

 

Deux options s’offrent à eux.

La première est de faire appel à un mesureur certifié pour effectuer les tests intermédiaires, ce qui leur permet d’être sûr d’effectuer le test dans les bonnes conditions, et de recevoir dans le même temps l’avis extérieur d’un spécialiste.

La seconde est possible si le constructeur veut effectuer de nombreux tests et qu’il souhaite se former à l’infiltrométrie : il lui faut alors se doter du matériel de test nécessaire, porte soufflante en tête, et planifier ses tests à la fréquence qu’il souhaite.

 

Afin d’être capable de calculer facilement le Q4Pa-Surf, c’est à dire la perméabilité à l’air sous 4 Pascals de dépression du bâtiment, indicateur cible du test, l’idéal est de disposer en plus du matériel d’un logiciel de prise de mesures qui l’indique immédiatement.

Il peut également parfois fournir en un clic un rapport succinct reprenant les informations essentielles du test, permettant donc de garder une trace formalisée à partir de laquelle travailler.

Résumé :

L’autocontrôle apparaît donc comme un bon moyen de limiter le risque de heurts liés à la RT2012 lors des futures livraisons, à condition de faire preuve d’anticipation.

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