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Les différentes gammes de caméra thermique


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La mise en place des nombreux dispositifs liés au Grenelle de l’Environnement engendre le développement d’activités de contrôle ou de diagnostic. L’utilisation d’une caméra infrarouge peut représenter pour l’électricien un atout supplémentaire, notamment en complément d’activité.

En effet, cette nouvelle approche de la rénovation énergétique peut s’étendre du simple constat à une véritable expertise.

Toutefois, la prolifération des produits, la multiplication des possibilités techniques ou les différents choix d’utilisation, rendent compliqué le choix de ce matériel de haute technologie.

CAMERA THERMIQUE : UN MATERIEL AUX NOMBREUSES APPLICATIONS

L’activité de thermographe est rarement spécifiée comme telle. Lorsque l’on parle d’inspection thermographique, on peut imaginer bien des applications différentes : recherche de fuite, localisation d’un pont thermique ou d’un défaut d’isolation, recherche d’un échauffement anormal dans un mécanisme, localisation d’éléments cachés, dysfonctionnement d’appareils électriques….

Les risques de mise en cause ne sont pas non plus les mêmes selon les secteurs d’intervention du professionnel (et sont donc assurés différemment) : bâtiment, industrie, mécanique, maintenance ou électrique.

CHOISIR SA CAMERA THERMIQUE

Une fois que le métier est clairement défini dans l’esprit de l’utilisateur, la gamme des produits disponibles se restreint. La sensibilité des capteurs et les plages des températures qui peuvent être mesurées orientent la décision d’achat. Si l’outil est complexe, le « cœur » de la caméra reste l’objectif pour lequel on peut raisonner de la même manière que dans la recherche d’un bon appareil photo.

La problématique peut être : « Est-ce que je souhaite juste prendre quelques clichés pour agrémenter mon rapport ? » ou bien « J’ai le désir de devenir un professionnel reconnu dans mon art ! ».

Quelques chiffres :

  • l’écran de visualisation peut mesurer de 2,8 pouces à 5,6 pouces
  • la résolution de l’écran (matrice de détecteurs) varie de 6 400 pixels à 307 000 pixels
  • le poids de la caméra peut aller de 350 g à 1.2 kg
  •  et la sensibilité du capteur infrarouge, NETD (Noise Equivalent Temperature Difference) varie de 300 mK à 45 mK. (millikelvin).

Il existe des options qui vont du pointeur laser jusqu’au GPS intégré en passant par la possibilité de fusionner les images dans le visible et dans l’infrarouge, d’associer des notes vocales aux images ou de définir des alarmes sur l’isolation ou le point de rosé.

COUT D’UNE CAMERA THERMIQUE

Le prix est souvent délicat à décrypter pour le néophyte. Allant d’environ 2 000 euros à plus de 25 000 euros voire bien plus, la difficulté est de trouver les fonctions que l’on souhaite pouvoir utiliser alors que l’on n’a pas encore posé son cahier des charges.

Comme toujours, le nec plus ultra sera à un tarif proche de l’inabordable pour la plupart des utilisateurs, mais une baisse notable des prix du marché se constate depuis le début de l’annéee 2010, rendant les caméras de milieu de gamme enfin économiquement accessibles.

Des programmes d’essais gratuits se mettent en place chez certains constructeurs afin de permettre à ces technologies de pénétrer le marché.

La meilleure caméra thermique est celle qui répond au cahier des charges que l’électricien s’est fixé. Les réglages doivent être maîtrisés par celui qui l’utilise. De plus, la formation est une nécessité qui permettra l’interprétation la plus juste des thermogrammes réalisés. Toutefois, la connaissance optimale de ce matériel sophistiqué n’est véritablement acquise qu’avec une expérience terrain développée au fil du temps.

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