Dans le cadre de la mise en place d’un système de sécurité, trois niveaux d’intégration de sécurité (NIS), conformes aux certifications en vigueur, peuvent être définis.
Niveau d’intégration de sécurité NIS1 : système unitaire et autonome pour les risques de malveillance identifié
- analyse du risque et respect des règles de l’art et des normes applicables pour la conception du système,
- mise en œuvre de moyens techniques visant à réduire le risque et de contrats de maintenance pour le maintien en condition opérationnelle,
- préconisations sur les systèmes qui ne font pas encore l’objet d’une certification.
Niveau d’intégration de sécurité NIS2 : NIS1 + interaction entre les différents systèmes de sûreté
- apport d’un niveau de contrôle avancé en cas de sinistre,
- prise en compte de l’activité du site, de la traçabilité, de la gestion horaire, de l’authentification forte ou renforcée,
- prise en compte de la circulation des occupants et de leurs autres besoins.
Niveau d’intégration de sécurité NIS3 : NIS2 + interaction avec les autres systèmes techniques du site
- hypervision pour le pilotage des systèmes et optimisation pour améliorer la sécurité, le confort et l’efficacité énergétique,
- corrélation d’évènements, reporting, plan d’action correctif,
- planification des investissements, maîtrise du coût global.
Seuls les systèmes « ouverts » relèvent de la classification NIS3.
Deux critères de choix
Le positionnement des niveaux d’intégration de sécurité (NIS) peut se faire selon 2 axes.
Le premier est constitué par les besoins à prendre en compte dans la politique de sécurité du bâtiment et de ses abords : la malveillance, la productivité de ses occupants ou plus largement, le bâtiment dans son ensemble.
Le second est déterminé par les technologies et services à mettre en œuvre pour parvenir à l’objectif fixé : des systèmes autonomes, des systèmes interconnectés ou des systèmes ouverts.