Le Cerader 24, le collectif qui lutte contre l’amiante, tenait son assemblée générale vendredi.
L’occasion de renouveler son conseil d’administration d’abord. René Vincent ne sera plus seul aux commandes. Jean-Marc Segurel et Christiane Vincent ont également été désignés co-présidents.
Sur le fond, il a bien entendu été question des ravages que continue de faire l’amiante. 100.000 morts à l’horizon 2050, avait annoncé l’institut de veille sanitaire. Mais le Cerader estime que sa cause est de moins en moins entendue et parle de camouflage généralisé de la problématique. Il en appelle à la responsabilité des politiques.
Autres dossiers abordés vendredi soir, la défense de l’indépendance de la justice, de l’hôpital public, la suppression inquiétante des CHSCT et puis le dossier Bouchillou. Enterré par les procureurs. Les avocats du Cerader se penchent sur la possibilité de nouvelles actions.
Et puis au cœur des discussions également le projet d’inertage de l’amiante par trempage dans des bains d’acide. Un procédé élaboré par des chercheurs de Montpellier. Depuis plusieurs années le Cerader lutte pour qu’une unité pilote s’implante à Bergerac, dans l’enceinte de la poudrerie. Il a reçu jusque là une fin de non recevoir du directeur d’Eurenco. Mais le Cerader souhaite relancer les négociations. Les chercheurs sont attendus courant avril à Bergerac. L’association espère que les industriels et les politiques seront présents. Pour l’instant les courriers envoyés auprès du conseil régional, départemental et au député sont restés lettre morte. Mais le Cerader garde espoir d’autant que la recherche ne cesse d’évoluer. Jean Marc Segurel, responsable de la prévention au sein du Cerader 24 et de la CAVAM Aquitaine.
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