Créateur de conférences pour la transition énergétique

La rénovation énergétique boostée par la COP21 et la loi sur la transition énergétique ?


Partage


Newsletter

Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter pour suivre nos actualités (conférences, interviews événements…)

,

S’il y a encore quelques années, les travaux de rénovation dans les copropriétés ne décollaient pas malgré les nombreux dispositifs mis en place par le Gouvernement (taux de TVA à 5,5%, campagne J’éco-rénove, J’économise» de l’ADEME ou encore le renforcement des aides), il semble aujourd’hui que la politique de rénovation a été boostée par la Coop21 et la loi sur la transition énergétique.

Des objectifs ambitieux

On le sait, le secteur du bâtiment est le premier consommateur d’énergie en France avec près d’un quart des émissions de gaz à effet de serre. Avec l’objectif affiché de la France de réduire de 38% les consommations d’énergie dans les bâtiments existants entre 2007 et 2020, la rénovation thermique des bâtiments devient naturellement un axe stratégique. Or, il est constaté, pour des raisons de complexité de mise en œuvre principalement que les rénovations sont moins fréquentes dans les habitats collectifs surtout dans le secteur privé.

Des plans d’actions adaptés

Pourtant s’engager dans ces travaux de rénovation énergétique, permet sur le long terme d’obtenir des bénéfices importants : des économies d’énergie et donc des factures moins élevées, un meilleur confort de vie au quotidien et une augmentation de la valeur patrimoniale du bâtiment. C’est d’ailleurs ce que ferai les nouveaux propriétaires qui pour défiscaliser et profiter des faibles taux de crédits investissent dans la rénovation. Le marché est même estimé à 41 milliards d’euros, soit 33,1% du marché du bâtiment, sans savoir quelle est la part des copropriétés.

En 2013, le gouvernement a lancé un grand plan de rénovation énergétique de l’habitat (PREH) avec l’objectif de rénover 500 000 logements par an à l’horizon 2017, dont 120 000 logements sociaux et 380 000 logements privés.

Des résultats espérés

Pour gagner en efficacité et surtout en lisibilité, les nombreuses mesures depuis le 1er janvier 2016 ont été simplifiées autour de 4 piliers : l’éco-Ptz simplifié, adapté et facilité pour les ménages les plus modestes ; le Cite prolongé et aménagé ; les certificats d’économies d’énergie comportant de nouvelles obligations et le programme « Habiter Mieux » de l’Anah maintenu et réajusté.

La facture de chauffage représente environ 900 euros en moyenne par ménage (soit 9% de son budget). Entre une maison mal isolée et une maison très performante, la facture peut passer de plus de 2.500 à 250 euros par an, ce qui représente une économie de près de 200 euros par mois, indique le communiqué émis à l’occasion de ce déplacement…

Prochaines conférences Grand Circuit