Ad’Hoc Assurances est un cabinet d’assurance royannais dont l’activité est centrée sur les risques d’entreprises. Face à la frilosité des assureurs et aux enjeux humains et financiers auxquels sont confrontés l’ensemble des entreprises de la filière amiante, Ad’Hoc Assurances propose une solution assurantielle, en Responsabilité Civile Professionnelle et Décennale, qui répond précisément aux besoins de chacun des acteurs de cette filière, du maître d’œuvre au gestionnaire des déchets, sur l’ensemble de la France métropolitaine.
« Notre cabinet d’assurance compte sept salariés et deux associés gérants, explique Patrick Coquelet, directeur. Notre développement commercial s’opère depuis plus de dix ans sur les risques d’entreprises, et notamment dans les métiers du BTP, de l’Industrie ou encore de l’agro-alimentaire. Nous avons une démarche globale d’analyse des risques nous permettant d’apporter les solutions appropriées concernant les garanties de dommages, de responsabilités professionnelles, de risques financiers, etc. »
Un positionnement qui permet au cabinet de compter, parmi ses 7 000 clients, environ 700 entreprises. Parmi ces dernières, un certain nombre exerce dans le secteur de l’amiante. « Concernant les entreprises effectuant les opérations de désamiantage, nos clients sont essentiellement des entreprises effectuant des opérations relevant de la sous-section 3, poursuit Patrick Coquelet, car elle sont parfaitement informées des réglementations en vigueur qu’elles appliquent pour la sécurité des intervenants et le respect de l’environnement. Notre offre a été conçue pour répondre en priorité à leur problématique spécifique sur le volet de leur Responsabilité civile Professionnelle et Décennale. Notre contrat est unique et couvre les volets suivants : la responsabilité contractuelle ; la Responsabilité Civile pour vice caché, violation de l’obligation de sécurité ; la Responsabilité Civile pour faute d’imprudence, de négligence ou d’inattention ; ainsi que la faute inexcusable de l’employeur, notamment pour l’exposition d’autrui à un danger ou pour atteinte à l’intégrité de la personne humaine. »
La force d’Ad’hoc Assurances réside donc dans l’analyse des risques et dans sa capacité à apporter les solutions adaptées à l’intégralité de la filière amiante, réputée pour être la filière la plus compliquée à assurer sur le marché français. L’un des autres domaines d’excellence de l’entreprise se trouve dans sa capacité à élaborer avec ses clients des plans de « Prévention des Risques ». Cette démarche est particulièrement nécessaire dans les domaines d’activités « sensibles » tels que le désamiantage ou la démolition. Pour les entreprises relevant de la sous-section 4, la problématique de prévention et d’assurance n’est pas la même en raison du caractère occasionnel : « c’est effectivement plus complexe pour ces entreprises, explique Patrick Coquelet. La prise de conscience du risque lié à l’amiante n’est pas évidente, et tout le process de certification est compliqué et coûteux. A ce jour, nous sommes concentrés sur les entreprises de sous-section 3, mais c’est un marché que l’on pourrait entrevoir dans quelques années en fonction de l’évolution de la réglementation. »
Enfin, la troisième phase. La base d’information CARTO Amiante ainsi pérennisée sera l’antichambre de nouveaux projets tels que ceux relatifs à la mise au point et à la publication de Règles de l’Art concernant les travaux courants d’entretien et de maintenance des ouvrages sur matériaux amiantés initiées par les Professionnels du BTP.
Interview réalisée dans le cadre de la Conférence Amiante de Marseille
