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Marché de l’amiante : vers le diagnostic 4.0


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Comment évolue le marché de l’amiante ? Le point de vue de Julien Piechowski, directeur des régions Ile-de-France et Normandie au sein d’AC Environnement.

Retranscription

Comment AC Environnement voit le marché de l’amiante dans les 5 prochaines années ?

C’est un marché qui va continuer à se professionnaliser, avec des spécificités comme les navires ou le matériel roulant. On va faire appel à des spécialistes du métier, que l’on va former à l’amiante. On aura donc une connotation métier très forte complétée par le métier de l’amiante.

Le BIM va-t-il transformer totalement la profession du diagnostic et les rapports entre acteurs du bâtiment ?

Le BIM ne va pas transformer la profession de diagnostic mais le compléter. On va continuer à faire des diagnostics, à faire des prélèvements, à disposer de la data. En revanche, le BIM va nous permettre d’exploiter encore d’avantage cette donnée. Les diagnostiqueurs vont passer dans une ère nouvelle qui s’appellera les diagnostiqueurs 4.0, où l’on passera d’un statut de préleveur à un statut d’expert de la data.

Est-ce indispensable de se mettre au BIM ?

Oui, pour une raison très simple : dans la vie d’un ouvrage, 75 % du coût inhérent au bâtiment se joue sur la partie exploitation de l’ouvrage. Par la collecte des données, le BIM va nous permettre d’être en phase d’exploitation, sur la seconde vie du bâtiment. C’est indispensable notamment quant à l’évaluation du coût sur la vie globale du bâtiment.

Quels sont les autres marchés sur lesquels vous pariez dans les prochaines années ?

Le pari que l’on fait aujourd’hui, c’est justement celui du BIM. Car nous sommes persuadés que passer de l’expert du prélèvement à l’expert de la data, c’est l’avenir.

Ce n’est pas que de la technologie. On envisage aussi d’être force de proposition et force d’écoute quant à la formation sur la thématique amiante. Je pense notamment à la sous-section 4, qui est une obligation pour tous les opérateurs qui vont travailler dans le milieu du bâtiment, qui seront confrontés à la thématique amiante. Et nous sommes convaincus qu’il y a une nécessité d’accélérer encore la formation SS4, et donc de former encore d’avantage les acteurs du bâtiment.

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