C’est la démarche et la méthode appelée «audit global partagé» que nous allons donc vous présenter pour expliquer comment réaliser un bon audit qui soit, aussi, énergétique.
De plus en plus de copropriétés se posent les questions suivantes :
« Quels sont les gros travaux d’entretien que nous devrons effectuer dans les prochaines années ? »
« En particulier à quels travaux devrons-nous procéder en matière énergétique ? »
« Pouvons-nous financer ces travaux et comment ? »
La conclusion de Planète Copropriété est que, pour garantir qu’un audit soit efficace, il faut réunir plusieurs conditions :
Il faut tout d’abord que le conseil syndical – dans son ensemble – soit le moteur de la démarche
Il doit pouvoir participer à la définition du contenu de l’audit et de ses objectifs, ceci en partant non seulement des problèmes vécus par les copropriétaires, mais aussi de leurs attentes.
Il faut ensuite que la copropriété soit en état de « bonne marche ».
Inutile, en effet, de s’engager dans des audits si la copropriété n’a pas résolu les problèmes de base qui peuvent être les siens :
- charges trop élevées et non maîtrisées ;
- absence de traitement des impayés ;
- mauvaises relations de travail avec le syndic,
- mauvaises relations entre les copropriétaires et plus généralement les occupants, etc.
Il faut également que toutes les compétences nécessaires à l’audit soient réunies par l’équipe réalisant l’audit.
Or nous avons vu dans les pages précédentes que ces compétences sont nombreuses, et par conséquent qu’elles ne peuvent être le fait d’une seule personne. L’équipe devra donc être composée d’un thermicien pour les calculs thermiques, d’un architecte ou technicien du bâtiment pour consolider les préconisations de travaux et affiner les chiffrages et d’un planificateur financier permettant de savoir comment financer le projet.
De plus nous conseillons aux conseillers syndicaux de rédiger un cahier des charges précis pour la recherche du bureau d’études thermique qui réalisera l’audit.
Ce cahier des charges comprendra :
- La présentation de la copropriété
- Les attentes de la copropriété, le périmètre d’intervention et les points particuliers qui devront être étudiés
- La manière dont se déroulera l’audit : les réunions, l’organisation des visites et les échéances de rendu.
- Les documents dont dispose la copropriété
Enfin, pour que les auditeurs soient les plus efficaces possible une fois l’audit lancé, il faut qu’ils soient aidés et accompagnés par le conseil syndical
Celui ci favorisera :
- le recueil des documents et des données nécessaires à un travail approfondi ;
- la mise en relation avec les copropriétaires ;
- la communication permanente – pendant l’audit, et jusqu’à sa restitution finale entre la copropriété et les auditeurs.
Pour atteindre ces objectifs, Planète Copropriété a défini
- une phase préalable à l’audit permettant de faire le point et qui repose sur ce que nous appelons le Bilan Initial de Copropriété – BIC – ;
- un dispositif d’accompagnement permettant au conseil syndical d’avancer à son rythme.
- un cahier des charges type d’audit à adapter à chaque copropriété et permettant de réaliser un « audit global partagé ».