Qu’est-ce qu’une fiche d’opération standardisée ?
Les opérations standardisées d’économies d’énergie correspondent à des opérations pour lesquelles une valeur forfaitaire de certificats d’économies d’énergie (CEE) a été définie. Nous étudions les solutions proposées par les industriels, les bureaux d’études, et les experts. Les fiches sont ensuite présentées à l’Ademe qui valide le calcul d’économie d’énergie forfaitaire. Puis, elle est transmise au Ministère (Direction générale de l’énergie et du climat) avant d’être publiée sous forme d’arrêté au Journal Officiel après consultation du Conseil supérieur de l’énergie. Une fois validée, la fiche intègre le catalogue composé de 188 fiches à ce jour.
Comment le catalogue évolue-t-il ?
Les fiches qui le composent évoluent en fonction de la réglementation et du marché. En effet, nous sommes soucieux d’aller dans chaque fiche au-delà de la règlementation en vigueur pour encourager les bonnes pratiques. Et nous sommes attentifs à chaque innovation qui peut rendre un produit énergétiquement plus efficace.
Enfin certaines solutions peuvent devenir le standard d’un marché. Dans ce cadre nous considérons qu’il n’y a plus besoin d’inciter la mise en œuvre de ces équipements au travers du dispositif CEE. Par exemple nous avons retiré du catalogue la fiche LED de Classe A+ qui aujourd’hui est considéré comme le standard du marché des lampes en France.
Nous poussons aussi de nouvelles fiches. Par exemple, l’une concerne les chaufferies collectives autour de l’isolation des points singuliers. Il s’agit d’isoler par matelas la vanne, générant ainsi des économies substantielles.
Comment peuvent évoluer les CEE ?
C’est un dispositif intelligent et souple qui pousse à l’innovation chez les industriels et permet aux professionnels de disposer d’un argument de vente intéressant auprès de leurs clients. En effet, les CEE, au travers des primes énergies incitent les bénéficiaires du dispositif à engager des travaux d’efficacité énergétique. Certains forfaits sont attractifs, d’autres moins. Mais bien utilisés, ils représentent un intérêt permettant par exemple pour les personnes précaires de financer la quasi-totalité de leurs travaux d’isolation de comble.