Créateur de conférences pour la transition énergétique

Problématique de l’isolation en copropriété


Partage


Newsletter

Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter pour suivre nos actualités (conférences, interviews événements…)

Une grande partie des copropriétés n’ont aucune isolation thermique, la mise en œuvre d’une isolation globale permet de réduire le coût d’exploitation du bâtiment. Au préalable un audit énergétique détermine le programme de rénovation.

Outre la réduction du coût d’exploitation, une isolation correctement mise en œuvre permet :

– D’augmenter le confort intérieur : car la température intérieure des murs devient plus chaude. En effet, pour être confortable on estime qu’il faut moins de 4°C entre la température de l’air intérieur et la température du mur extérieur.

– De réduire les ponts thermiques : dans le cas de l’isolation par l’extérieure et donc de réduire les risques de condensations ponctuelles entrainant parfois des pathologies.

– De réduire les émissions de CO2 : la réduction du besoin de chauffage permet de réduire les émissions de CO2 de la copropriété.

– De diminuer la puissance de chauffage : en d’autres termes avoir des températures dans le réseau de chauffage plus basses pour la même température de confort. De ce fait, la diminution de la puissance de chauffage permet de limiter les pertes du réseau de chauffage.

– D’augmenter le coût de revente des logements : un logement globalement rénové est plus attractif qu’un logement ancien sans isolation. 

Suite à l’audit énergétique 

Suite à l’audit énergétique de la copropriété, il convient de valider un programme de rénovation énergétique. Ce programme permet de distinguer les travaux à réaliser rapidement des travaux à réaliser à plus ou moins long terme. Ainsi, le programme permet un phasage des travaux d’isolation thermique de la copropriété en fonction du budget annuel alloué à la rénovation. Dans tous les cas une isolation globale à très court terme permet de réduire très rapidement le coût d’exploitation, cependant nombreuses sont les copropriétés ne pouvant pas se permettre de financer la totalité des travaux dès la première année.

Le déroulé des travaux est propre à chaque copropriété, cependant certains travaux sont souvent exécutés ensemble :

  • Toiture/combles,
  • Murs/fenêtres/ventilation,
  • Chauffage et eau chaude sanitaire,
  • Plancher bas (peut être effectué seul car il n’y a pas de connexion avec le reste de l’ouvrage (mur, comble, fenêtre, toiture… En général sur les rénovation cette partie se fait à la fin.)

L’occupation des logements, le pourcentage de la rénovation et la répartition des déperditions de la copropriété permettent de dégager des travaux plus urgents que d’autres. Ainsi, il est souvent plus rentable de grouper les travaux ensembles afin de réduire le temps d’intervention et donc le coût de la rénovation (par exemple la mise en place d’un échafaudage pour plusieurs travaux).

Il convient de rappeler que le choix de l’isolation et de son épaisseur doit se faire sur plusieurs critères pour être pertinent.

Critère 1 : Économique

Afin de réduire durablement le coût d’exploitation de la copropriété, le choix d’un système d’isolation devra être fait par rapport à son coût global et non uniquement par rapport à son coût d’investissement. Ce critère permet de prévoir un temps de retour sur investissement en fonction du coût de fourniture plus la pose et des gains énergétiques engendrés. Dans tous les cas, l’isolation mise en œuvre devra respecter au minimum les exigences du crédit d’impôt et des certificats d’économies d’énergie. De plus, il faut veiller à « ne pas tuer le gisement d’économie d’énergie ». En effet, la rénovation d’une paroi se fait environ tous les 20 à 30 ans. Il convient de choisir correctement l’épaisseur d’isolation pour les vingt prochaines années en prenant en compte l’évolution du prix de l’énergie. L’analyse du coût global des copropriétés met en avant que la sur-isolation par rapport au standard du crédit d’impôt est souvent rentable à court terme. Par exemple la fourniture « l’isolant » ne représente que 30% en moyenne du coût d’une isolation par l’extérieure, les autres coûts sont quasiment invariables en fonction de l’épaisseur.

Critère 2 : Durée de vie

Ce critère parfois oublié est indispensable au choix de l’isolation. Il convient de choisir un isolant adapté à la paroi. Il est donc indispensable de vérifier l’adéquation entre l’isolant et son support notamment pour la fixation mécanique, la migration de la vapeur d’eau, le déphasage thermique.

Critère 3 : Eco-matériaux et matériaux recyclés

Ce critère permet de valoriser un matériau local dans la rénovation de la copropriété et de réduire l’impact du bâtiment sur son environnement. Pour cela des fiches de données environnementale et sanitaire (FDES) sont disponibles sur une large gamme de produits. Les éco-matériaux envisageables en copropriété sont :

  • La laine de bois rigide et semi-rigide,
  • La laine de lin /chanvre,
  • Les bottes de paille,
  • La ouate de cellulose,
  • L’isolation textile…

Les types d’isolation les plus souvent rencontrés 

– Isolation de la toiture terrasse : isolation rigide au-dessus de la toiture terrasse,

– Isolation des combles non aménagés : isolation en soufflage d’isolant en vrac,

– Isolation des murs extérieurs : isolation par l’extérieur avec enduit,

– Changement des fenêtres : changement des fenêtres et pose en applique extérieure dans l’alignement de l’isolation extérieure,

– Isolation du plancher bas sur sous-sol / garage : flocage en sous-face de plancher.

 Cet article a été rédigé en partenariat avec TREENERGY.

Pour en savoir plus :

Prochaines conférences Grand Circuit