Cottel-Réseaux : le leader régional du Courant Faible
Gérard Gueugneau est dirigeant de l’Agence Rhône-Alpes Cottel Réseaux (anciennement Conjonxion), adhérent du S2ICF et leader dans les métiers du courant faible dans la région lyonnaise.
« Nous avons récemment rejoint Cottel Réseaux, leader du marché des télécommunications, explique Gérard Gueugneau. Notre particularité sur le territoire Rhône-Alpes est d’être leader régional dans le domaine du courant faible dédié au logement. Nous opérons principalement dans trois domaines : l’interphonie, les portiers et les antennes. 70 collaborateurs composent notre agence pour un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros dont 6 uniquement sur l’activité du courant faible. Nous avons des antennes sur Lyon, St-Etienne, Clermont-Ferrand et Grenoble.
L’Adn de notre structure repose sur la fusion de deux entreprises. La première était spécialisée en antennes collectives et la seconde en interphonie. Nous avons mis en place de nombreux partenariats de proximité avec les bailleurs sociaux et les syndics de copropriétés.
Notre métier est différent de celui du courant fort. Des formations spécifiques sont nécessaires et trouver de bons antennistes est compliqué, d’autant que nous gérons une activité importante de maintenance.
Concernant l’évolution du métier, Gérard Gueugneau l’anticipe. « Nous allons installer de moins en moins de réseaux filaires au profit de l’IP via l’interphonie et la vidéosurveillance qui se développe dans les halls d’immeubles. De fait, nous aurons de plus en plus de besoin de compétences numériques, ce qui est un virage complexe à prendre pour nos techniciens. Or, il existe peu de formations pour le métier d’antenniste. Il en est de même pour les évolutions IP et numérique. Nous essayons donc d’embaucher des salariés plutôt jeunes et férus de matériel connecté, et nous profitons des formations « produits » des fabricants. Quant à l’embauche d’un ingénieur, nous avons eu des réflexions sur ce sujet avec des confrères, mais nos marges ne nous le permettent pas. Nous irons sur ces profils pour du travail de conception dans 3 à 5 ans ».
Quant à notre marché, on effleure pour l’instant les sujets de la maison connectée. Les fabricants poussent beaucoup, mais nous avons encore le temps, surtout sur le marché collectif.
Par contre, on se rend compte que le marché se spécialise avec un renfort de l’aspect sécuritaire et technique. Ainsi, sur les métiers du neuf, nous nous associons avec des électriciens courant fort. La distinction s’installe peu à peu dans le paysage ».